Dans le cadre du projet de loi « pour une école de confiance », l’Assemblée nationale a adopté 3 nouveaux amendements concernant la médecine scolaire, dont l’un pour que les actes et produits prescrits par les médecins scolaires soient systématiquement remboursés par l’Assurance maladie. Le point dans cet article.
Les CPAM ne pourront plus refuser de rembourser les prescriptions des médecins scolaires
Même si la loi les autorise déjà à prescrire des produits préventifs tels que des contraceptifs ou des vaccins, ou à demander des actes de diagnostic comme la réalisation d’un bilan orthophonie pour détecter d’éventuelles difficultés chez les élèves, certaines caisses d’Assurance maladie refusent de procéder à leur remboursement si l’avis médical des médecins scolaires n’est pas confirmé par un généraliste.
Grâce à l’adoption d’un amendement du groupe MoDem au projet de loi « pour une école de confiance », l’Assurance maladie devra systématiquement rembourser les prescriptions des médecins scolaires au même titre que celles établies par un généraliste.
Une mesure économique qui vise aussi à « lutter contre les inégalités territoriales »
S’assurer que les remboursements se passent de manière uniforme sur l’ensemble du territoire « est un atout d’accès aux soins » et participe à réduire « les inégalités territoriales ». C’est aussi une « source d’économie », car on évite la deuxième consultation payante, a expliqué Sophie Mette (Modem) qui portait la proposition du groupe.
Deux amendements supplémentaires ont également été adoptés, l’un du MoDem et l’autre de la majorité qui devraient permettre d’améliorer la coopération entre les différents acteurs du secteur médico-social en milieu scolaire (médecins, infirmiers, etc.).