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BA.5 : quels sont les principaux symptômes de ce sous-variant d'Omicron ?

Fatigue, toux, fièvre, mal de tête, perte du goût, nausées, vomissements… On fait le point sur les principaux symptômes du sous-variant d’Omicron BA.5.

Depuis plusieurs jours, le sous-variant BA.5 est devenu majoritaire en France. Et alors que l’épidémie de Covid explose en France, voici les symptômes de ce sous-variant d’Omicron qui a été découvert pour la première fois en Afrique du Sud.

BA.5 : fatigue, toux et fièvre parmi les principaux symptômes

Dans son analyse de risque sur les variants émergents mise à jour le 15 juin 2022 et portant sur 301 cas d’infection par les variants BA.4 ou BA.5, Santé publique France précise que les signes les plus fréquents sont l’asthénie/fatigue (75,7 %), la toux (58,3 %), la fièvre (58,3 %), les céphalés, c’est-à-dire un mal de tête ou une douleur sur le visage ou en haut du cou (52,1 %), un écoulement nasal (52,1 %). Et a contrario, seuls 3 % des patients étaient asymptomatiques, soit une proportion moins importante que pour le BA.1 (10,9 %).

De plus, selon l’organisme, les patients contaminés par le sous-variant BA.5 ont plus de chance de présenter une perte de l’odorat ou du goût, des nausées, des vomissements et des diarrhées que pour ceux infectés par la souche mère.

Enfin, la durée médiane de ces symptômes était, selon Santé publique France, d’une semaine environ. À titre de comparaison, elle était de 4 jours pour les sous-variants précédents d’Omicron.

Ce sous-variant d’Omicron est aussi plus contagieux

Et si BA.5 inquiète autant les scientifiques, c’est aussi qu’il est plus contagieux que ses prédécesseurs. Notamment en cause : la mutation L452R qui accroît sa transmissibilité. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles l’épidémie de Covid repart à la hausse en France, en dépassant cette semaine la barre symbolique des 200 000 cas. Ainsi, pour être précis, selon les données publiées par Santé publique France ce mardi 5 juillet, 206 554 personnes ont été testées positives en 24 heures.

Cependant, dans le même temps, le nombre d’hospitalisations dû à ce sous-variant d’Omicron augmente assez faiblement selon une étude publiée dans la revue scientifique Nature. Soulignons toutefois que cela peut aussi dépendre de la couverture vaccinale de la population ou du système hospitalier du pays.