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Baisse du chauffage, polaires... Comment limiter la hausse des prix de l'énergie dans les écoles ?

Livraison de polaires, faire classe le mercredi après-midi à la place du samedi matin… Les réflexions pour limiter l’impact des prix de l’énergie dans les établissements scolaires sont nombreuses.

L’heure est à la sobriété énergétique et les écoles ne sont pas forcément exemptées. En effet, les établissements scolaires sont les bâtiments les plus consommateurs d’énergie (30 % de la consommation des bâtiments communaux). Alors pour éviter que les factures d’énergie explosent, et pour respecter la recommandation gouvernementale qui limite le chauffage à 19°C, chacun y va de sa décision.

Le maire va fournir des polaires aux élèves

Ainsi, Gabriel Daube, le maire de Périers (Manche) va fournir des polaires fabriqués en France aux 350 élèves de maternelle et de primaire. Coût de cette décision : 6 000 €. Toutefois, dans le même temps, l’élu annonce une économie de 10 000 € grâce une série de mesures (extinction de l’éclairage public à 23h, diminution du chauffage à 19°C dans tous les bâtiments communaux, etc.). Autrement dit, l’économie réelle sera de 4 000 €.

Dans les Hauts-de-France, les collégiens et les lycéens pourraient avoir classe le mercredi après-midi à la place du samedi matin. Et dans les lycées agricoles de cette région, les cours pourraient même s’arrêter au vendredi matin. Si les décisions n’ont toujours pas été arrêtées, la FSU 59/69 a écrit à Valérie Cabuil, la rectrice, et à Xavier Bertrand, le président de la Région, pour dénoncer ces options qui ont pour but de réaliser des économies de chauffage.

De son côté, Michel Deneken, le président de l’université de Strasbourg, a annoncé la fermeture du site pendant 2 semaines, une semaine en janvier et une semaine en février. Objectif affiché là encore : économiser de l’énergie. Mais une nouvelle fois, la décision a du mal à passer. D’ailleurs, dans un avis consultatif, la CFVU (Commission de la formation et de la vie universitaire) de l’université de Strasbourg s’est dite défavorable à cette décision.

Allumer le chauffage en classe le plus tard possible

Autre réflexion dans certaines communes : allumer le chauffage le plus tard possible, c’est-à-dire peut-être attendre la rentrée de la Toussaint. Cependant, encore faut-il que la température reste supportable en classe. À titre d’exemple, entre 10 et 15°C ont été relevés dans plusieurs classes de Limoges à la fin du mois de septembre.

Résultat : les parents d’élèves et syndicats ont protesté. Mais, Émile-Roger Lombertie, le maire a annoncé que le chauffage ne serait pas mis avant le 15 octobre et qu’en attendant, la commune allait fournir des chauffages d’appoint.

Comment réussir à limiter la hausse de la facture d’énergie ?

Car c’est toujours la même idée : réussir à limiter la hausse de la facture d’énergie. En effet, le budget énergie pour les lycées publics des Hauts-de-France a augmenté de 10 millions d’euros entre 2021 et 2022. À Strasbourg, les dépenses d’électricité et de gaz ont également bondi : 10 millions d’euros en 2021 contre 13 millions d’euros en 2022.

Toutefois, dans le même temps, il ne faut pas non plus que les élèves grelottent. Bref, c’est un juste équilibre pas forcément facile à trouver.

 

Olivier

D’un naturel curieux, aimant écrire et féru d’actualité, je me suis rapidement orienté vers la rédaction web. Après un détour par la PQR (presse quotidienne régionale), me voici désormais sur démarches administratives, avec toujours la même envie : celle de vous informer le mieux possible.