Maux de tête, vertiges, voire même insomnies. Depuis le début du déploiement du compteur Linky, cet appareil communicant est au centre de plusieurs polémiques, certains particuliers racontant vivre un enfer depuis son installation. Or, selon l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), la probabilité que l’exposition aux ondes émises par les compteurs Linky « engendre des effets sanitaires » aussi bien à long terme qu’à court terme est « faible ».
Les compteurs Linky émettent moins d’ondes qu’une box Wi-Fi, selon l’Anses
Dans un communiqué, l’Anses se veut donc rassurante. Les nouvelles mesures d’exposition aux ondes électromagnétiques effectuées par l’ANFR (Agence nationale des fréquences) et le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) sur les compteurs Linky installés dès 2017 montrent que les niveaux sont similaires à ceux émis par « les chargeurs d’appareils multimédia », par les « plaques à induction » et les autres dispositifs électroniques et électriques, note l’Agence.
Et si la durée des émissions d’un compteur Linky « peut-être plus élevée » à ce qui était prévu avant son déploiement, l’exposition aux champs électromagnétiques émis est « largement inférieure » aux ondes d’une box Wi-Fi, précise l’Anses.
Par ailleurs, l’organisme note aussi que le déploiement de ces compteurs communicants s’ajoute aux objets connectés qui « sont de plus en plus présents » chez les Français. Selon l’Agence, il faudrait donc étudier « les implications et les niveaux du cumul des champs émis ».
Bon à savoir : en 2017, l’Anses était arrivée à la même analyse, indiquant que les niveaux d’exposition aux ondes étaient inférieurs aux limites réglementaires.
Les Français qui refusent d’installer un compteur Linky doivent payer une indemnité
Pour mémoire, Enedis rappelle sur son site internet qu’installer un compteur Linky est obligatoire. D’ailleurs, les particuliers ayant refusé l’installation de cet appareil doivent payer une indemnité d’un montant de 8,30 euros tous les deux mois.
Attention toutefois, une dérogation a été mise en place : les particuliers communiquant à Enedis au moins une fois par an un autorelevé de leur consommation n’auront rien à débourser et ce jusqu’en décembre 2024.
Puis à compter de janvier 2025, seuls les Français pour lesquels l’installation d’un compteur Linky est impossible pour des raisons techniques continueront de profiter de la gratuité. En revanche, les autres devront obligatoirement passer à la caisse.
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