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Prix des carburants en hausse au moment des départs en vacances

L’augmentation du prix des carburants tombe plutôt mal cette année. Les départs en vacances sont compromis et les Français ne cachent pas leur désarroi.

23 %, c’est la part qu’occupe le coût du carburant dans le budget des Français lors de leurs vacances estivales. Et cette année, partir en vacances va alourdir une fois de plus le budget, car les prix à la pompe augmentent.

Une augmentation du gazole et du sans-plomb

Conducteurs réguliers ou vacanciers, la nouvelle fait grincer des dents. Les prix à la pompe sont conséquents, puisque 2 à 3 centimes d’euros sont venus s’ajouter aux prix déjà hauts du gazole et du sans-plomb.

Le relevé du ministère de la Transition écologique publié le 15 juillet confirme cette tendance. Les prix se sont envolés en une semaine seulement, et ce, pile au moment du départ des vacances.

Tous les carburants ont augmenté

Le gazole représente 80 % du volume des ventes en France. Le prix actuel moyen s’élève désormais à 1,4227 euros le litre. Une hausse de près de 2 centimes en une seule semaine.

Pour l’essence, le sans-plomb SP95 passe désormais à 1,5207 euros le litre, soit une augmentation de près de 3 centimes d’euros. Le SP95-E10 augmente également avec une hausse de près de 2,5 centimes d’euros pour un tarif moyen au litre égal à celui du SP95. Enfin, le SP98 n’a augmenté que de 1,38 centime d’euros passant à 1,5852 euros.

Les prix ne redescendront pas

Les prix ne devraient pas redescendre de si tôt. En cause ? La Russie et ses alliés de l’OPEP qui font monter le cours du baril de pétrole en fermant les robinets. En effet, le but est d’éviter la chute des prix à vitesse V, comme ce fût le cas en 2014 et 2016. Les pays exportateurs ne veulent plus d’un baril à moins de 30 dollars et usent de divers stratagèmes pour y parvenir.

Cette hausse des prix est associée à plusieurs paramètres : niveau de stocks, taux de change euro-dollar, taxes, cours du baril, etc. Mais le contexte mondial actuel ne joue pas non plus en faveur de la baisse des prix du carburant. La tempête en Louisiane, les tensions entre l’Iran et le Royaume-Uni, la baisse des stocks russes et américains, etc. sont des facteurs impactant directement les prix du baril. Une tendance confirmée par l’Agence internationale de l’énergie qui a revu ses prévisions de demande pétrolière mondiale à la baisse au mois de juin. Fin décembre 2018, le prix du baril s’élevait à 50 dollars contre 66,54 dollars actuellement.