L’État au chevet des habitants sinistrés de Bretagne, victimes des tempêtes Ciaran et Domingos. Le gouvernement « travaille » en ce moment à la mise en place d’un « fonds d’urgence et de solidarité qui permettra d’accompagner de manière exceptionnelle ceux qui (dans cette région) ont été touchés (par ces 2 tempêtes) », a dévoilé Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique, ce jeudi 16 novembre sur France 2.
Aucune commune de Bretagne n’a été reconnues en état de catastrophe naturelle
Car pour rappel, si 205 communes du Pas-de-Calais et du Nord ont été reconnues en état de catastrophe naturelle, la Bretagne, pourtant touchée par les tempêtes Ciaran et Domingos a été exclue. « On est dans une situation où un cyclone, c’est une catastrophe naturelle, une inondation, c’est une catastrophe naturelle et une tempête, ce n’est pas une catastrophe naturelle », a rappelé Christophe Béchu.
Avec le dérèglement climatique, les grilles définies par l’article L125-1 du Code des Assurances sont « inadaptés », a-t-il souligné. Le gouvernement va ainsi les « revoir » et modifier « la manière dont on les prend en charge », a complété le ministre de la Transition écologique.
Une première enveloppe de 50 millions d'euros
Et en attendant ces modifications, les habitants sinistrés de Bretagne vont donc être aidés. « C’est une première enveloppe de 50 millions d’euros d’argent public que je peux vous annoncer ce matin », a indiqué Christophe Béchu ce vendredi 17 novembre sur France Inter.
« Il n’est pas question qu’on les abandonne », avait-il souligné sur France 2. Par ailleurs, Christophe Béchu avait également appelé les assureurs à verser dans les prochains jours une première indemnisation aux sinistrés. « Je pense que c’est dans leur intérêt de montrer qu’ils sont au rendez-vous de la solidarité quand on est face à ce type de dégâts ».
En tout, selon France Assureurs, les tempêtes Domingos et Ciaran ont occasionné 517 000 sinistres, dont 91 % concernent les logements de particuliers, 5 % les biens professionnels et 4 % les automobiles. Le coût total des dommages est quant à lui estimé à 1,3 milliard d’euros.
Bon à savoir : le gouvernement a également créé un fonds de 80 millions d’euros à destination des agriculteurs sinistrés de Normandie, de Bretagne et des Hauts-de-France.
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