Les soldes d’été pourraient exceptionnellement être reportés et allongés en 2020. C’est du moins ce que propose l’Alliance du commerce en raison de la fermeture des boutiques depuis près d’un mois. Voici de quoi il s’agit.
Le Covid-19, un argument pour reporter et allonger les soldes d’été en 2020
Depuis la mi-mars, les boutiques et commerces de l’habillement sont fermés en France à cause de l’épidémie du Covid-19. La fédération Alliance du commerce, regroupant l’Union du grand commerce de centre-ville, la Fédération des enseignes de l’habillement et la Fédération des enseignes de la chaussure, ont publié un sondage auprès des adhérents afin de relancer au mieux leur activité à la fin du confinement. Après réception des avis, ils se sont accordés pour demander un report ainsi que l’allongement des soldes d’été 2020.
En effet, les ventes ayant largement été ralenties à cause du confinement depuis la mi-mars, la fédération de l’Alliance du commerce tend à penser que décaler les soldes d’été serait un atout considérable pour relancer les ventes. C’est dans un communiqué publié ce 6 avril que les dirigeants proposent que les soldes d’été démarrent au plus tard le 1er juillet et durent jusqu’au 6 août inclus, s’étendant donc sur une durée de 6 semaines. Pour rappel les soldes d’été 2020 doivent débuter le 24 juin et s’achever le 21 juillet, soit 4 semaines, dans la plupart des départements de l’hexagone.
Quelques jours auparavant, d’autres fédérations du commerce indépendantes ont, quant à elles, soumis l’idée de décaler le début des soldes à compter du 22 juillet. Elles ont également demandé l’encadrement des promotions agressives (ventes à perte, ventes privées, etc.) un mois avant la date de report des soldes.
Un écoulement des stocks
Mais pourquoi demander le report et l’allongement des soldes d’été ? Les commerçants disposent encore d’un stock important de la collection printemps-été 2020 en magasin.
Ainsi, reporter le démarrage des soldes d’été permettrait, outre le fait d’écouler leur stock encore présent, de reconstituer leur trésorerie, tout en préservant la rentrée des classes démarrant généralement à la mi-août.
La suspension de la règle de 30 jours
L’Alliance du commerce demande également, et ce, de façon exceptionnelle, de lever la règle des 30 jours stipulant que les produits soldés doivent être ceux déjà proposés à la vente et payés 1 mois avant le début des soldes.
De même, la bienveillance des services de l’État (DGCCRF) est largement sollicitée par la Fédération durant la période de soldes à venir.