C’est un véritable vendredi noir qui s’annonce dans les transports parisiens. En raison d’un mouvement de grève, le trafic sera fortement perturbé ce 18 février. D’ailleurs, Jean-Baptiste Djebbari, le ministre délégué aux Transports a invité dans un tweet « les entreprises à recourir le plus possible au télétravail ».
Huit lignes de métro fermées et six fortement perturbées
Ainsi, les lignes 2, 3 bis, 5, 7 bis, 8, 10, 11 et 12 ne fonctionneront pas ce vendredi 18 février. La RATP a également précisé que les métros des lignes 3, 4, 6, 7, 9 et 13 ne circuleront qu’aux heures de pointe (entre 6h30 et 9h30 et entre 16h30 et 19h30), avec un trafic limité allant d’un train sur deux à un train sur quatre.
Du côté du RER A et du RER B, un train sur deux roulera aux heures de pointe et un sur trois pendant les heures creuses.
Enfin, un tramway sur trois (avec des disparités selon les lignes) et en moyenne deux bus sur trois circuleront.
Autrement dit, le trafic sera normal uniquement sur les lignes 1 et 14, mais la RATP estime qu’il pourrait y avoir « un risque de saturation »
Quelles sont les revendications des grévistes ?
Plusieurs organisations syndicales de la RATP (La Base, Solidaires, CGT, Unsa, FO, CFE-CGC) ont appelé à cette journée de mobilisation. D’ailleurs, la date n’a pas été choisie aléatoirement, car il s’agit du jour de la réunion des NAO (Négociations annuelles obligatoires).
Ainsi, les grévistes réclament une hausse des salaires. « La proposition d’augmentation de 0,4 % (…) est à la hauteur de son mépris », écrivent-ils.
De son côté, la direction de la RATP réfute ce chiffre. Dans un communiqué, elle stimule qu’une « hausse moyenne de 2,7 % des rémunérations » a été faite et que l’intéressement pourrait être supérieur à celui des années précédentes, soit plus de 1 000 euros net annuels.