Les E3C (Épreuves communes de contrôle continu) ont été mises en place dans le cadre de la nouvelle réforme du baccalauréat qui ne fait pas l’unanimité. La première session, qui a eu lieu en janvier 2020 a été fortement perturbée par des opposants à la réforme, notamment à Paris. Un comité de suivi de la réforme du baccalauréat a été mis en place en septembre 2019 afin d’examiner les points nécessitant des ajustements. À l’issue d’une réunion le 30 juin dernier, plusieurs décisions ont été prises concernant les épreuves communes de contrôle continu. Quelles sont-elles ?
Un calendrier plus souple
Les épreuves communes de contrôle continu, désormais appelées « évaluations communes », comptent pour 30 % de la note finale du baccalauréat. Elles sont organisées en 3 sessions : 2 en classe de 1re et 1 en terminale.
Initialement, le calendrier était commun à tout territoire national. Mais à compter de l’année scolaire 2020/2021, les dates des épreuves seront déterminées par le chef d’établissement après un vote du conseil d’administration.
Les élèves et leur famille seront informés du calendrier scolaire dès la rentrée (évaluations communes, épreuves terminales, étapes Parcoursup).
Des épreuves simplifiées
Les sujets seront toujours piochés dans la Banque Nationale numérique des sujets.
Les évaluations communes se rapprocheront davantage des devoirs réalisés en classe que des épreuves du baccalauréat. Elles auront lieu sur les heures de cours et ne pourront excéder 2 heures. Quant aux épreuves terminales, elles ne peuvent être supérieures à 4 heures sauf si elles comportent une partie pratique.
Les copies resteront anonymes et ne pourront être corrigées par les enseignants des élèves.
Une commission d’harmonisation décalée
Concernant les commissions d’harmonisation visant à garantir une certaine équité entre les élèves, elles se tiendront désormais en fin de 1re et de terminale, et non plus à l’issue de chaque session.
Ainsi, les élèves pourront prendre connaissance de leurs notes plus rapidement, même si celles-ci peuvent faire l’objet d’une harmonisation en fin d’année.