Dans les jours à venir, la haute autorité de Santé (HAS) devrait être saisie pour statuer sur la nécessité d’administrer une deuxième dose de vaccin contre la variole du singe aux personnes concernées. La cible pourrait d’ailleurs être élargie à une autre part de la population et les injections être réalisées différemment, faute de stock.
Qu’est-ce que la variole du singe ?
Peu de temps après la crise sanitaire liée au Covid-19, une seconde maladie a fait son apparition en France : la variole du singe. Si cette fois-ci, l’épidémie ne touche qu’une part de la population, 250 000 personnes seraient concernées :
- Les homosexuels ayant des partenaires multiples ;
- Les personnes transgenres ayant des partenaires multiples ;
- Les travailleurs qui exercent leur activité dans le milieu du sexe.
Sexuellement transmissible, cette maladie n’est a priori pas mortelle, mais très contagieuse et contraignante. Son porteur est en effet atteint d’une éruption cutanée sévère, de douleurs musculaires et d’une intense fatigue. Pour contenir l’épidémie, le gouvernement en accord avec la haute autorité de santé (HAS) oriente les personnes à risque vers des centres de vaccination déployés pour l’occasion.
Combien de cas recense la France ?
Si l’épidémie de variole du singe est actuellement contenue, avec seulement 3 800 cas recensés en France, 250 000 personnes sont considérées comme étant à risque. Dans le monde entier, 50 000 personnes ont été déclarées positives à cette maladie qui peut être évitée par le recours à la vaccination.
Qui sont les vaccinés contre la variole du singe en France ?
Actuellement, seules 91 000 personnes se sont rendues dans les centres de vaccination déployés par le gouvernement pour endiguer l’épidémie. De nombreuses personnes immunodéprimées ont sauté le pas pour éviter tout risque de complications liées à la maladie.
Après étude des cas recensés, le gouvernement envisage d’ouvrir la vaccination à une plus large part de la population. En effet, les personnes qui vivent avec des homosexuels ou des transsexuels ayant des partenaires multiples sont les grands oubliés de la HAS, aussi, les cas contact devraient devenir éligibles au vaccin Monkeypox.
Une deuxième dose de vaccin Monkeypox est-elle obligatoire ?
Si dans les faits, une seconde dose de vaccin est préconisée 28 jours après la première, cela n’est pas toujours réalisable dans la pratique. Devant faire face à des ruptures de stock, les officines et centres de vaccination doivent privilégier la part immunodéprimée de la population. Pour pallier le manque de doses Monkeypox, l’État envisage d’administrer de manière intradermique (juste sous la peau) le vaccin, et attend l’avis de la haute autorité de santé pour ouvrir ce nouveau système d’injection à tous.
Quelles solutions sont apportées aux travailleurs du sexe atteint de la variole du singe ?
Toujours dans l’optique de réduire les risques de propagation du virus, l’État a décidé de rémunérer les travailleurs du sexe lorsqu’ils doivent respecter une période d’isolement. À hauteur de 16,80 €, les hommes et femmes qui exercent un métier en lien avec la prostitution seront indemnisés par un chèque service pendant les 21 jours qui suivent l’apparition des symptômes de la variole du singe.
Férue de littérature et curieuse des évènements qui ont lieu autour de moi, j’ai à cœur de renseigner mes lecteurs, aussi bien au sujet de leurs droits qu’à propos des nouveautés qui font l’actualité. Chaque jour, je tiens à mettre à profit mon expérience rédactionnelle pour vous aider à accomplir vos démarches administratives à l’aide d’informations claires et de contenus utiles.