15 communes ont augmenté leur forfait post-stationnement malgré leur engagement
L’année dernière, plus de 500 villes françaises ont mis en place le FPS (Forfait post-stationnement). Depuis, ces communes sont libres de fixer le prix du stationnement et de l’amende en cas de non-paiement ou de dépassement du temps acquitté. De nombreux maires avaient promis de ne pas augmenter la redevance, mais n’ont finalement pas tenu parole.
43 maires s’étaient engagés à ne pas augmenter les amendes de stationnement
En décembre 2013, l’association 40 millions d’automobilistes avait lancé un appel via le site « Mon maire s’engage », leur demandant de ne pas augmenter le tarif de l’amende pour un stationnement non payé ou en cas de dépassement du temps acquitté dans leur commune.
Le 1er janvier 2018, jour de la mise en application du FPS, 43 maires avaient signé le manifeste de l’association et s’étaient donc engagés à ne pas pratiquer d’augmentation.
« Un amer constat » pour l’association 40 millions d’automobilistes
1 an après l’entrée en vigueur du FPS et malgré leur engagement, 15 communes ont tout de même décidé de pratiquer une hausse de leurs tarifs. Celles-ci appliquent désormais un forfait post-stationnement qui varie de 17,50 € à 35 €.
Dans un communiqué, publié le 15 janvier dernier, l’association 40 millions d’automobilistes « fait l’amer constat, à la date anniversaire de l’entrée en vigueur de la disposition, que 15 d’entre elles ont finalement imposé un FPS forfaitaire plus onéreux à leurs administrés ».
C’est par exemple le cas à Lons-le-Saunier et Colmar, où le montant des amendes FPS atteint maintenant 25 €.
La majorité des élus qui avaient formulé un engagement auprès de l’association d’automobilistes l’ont toutefois respecté. Dans quelques communes comme à Castres, Calais ou Nice, le tarif du forfait post-stationnement a même diminué.
Renforcer les sanctions sur le stationnement non payé
Pour les mairies, la mise en place du FPS permet de renforcer les sanctions sur le stationnement non payé, encourager les automobilistes à payer pour garer leur voiture et empêcher le stationnement prolongé de certains véhicules. L’objectif est de permettre plus de roulement dans des centres-ville souvent saturés.
Quelques communes ont mis en place une tarification très élevée. Par exemple, à Meudon et Boulogne-Billancourt la redevance atteint 35 €. Elle peut même aller jusqu’à 60 € dans cœur historique de Lyon.