Passées À venir

Apprentissage : Des formations de plus en plus sollicitées par les jeunes

Fin juin, plus de 458 000 jeunes étaient en apprentissage. Pour Pénicaud, il s’agit d’une réussite et même d’un record en France.
Sommaire

La ministre du Travail se félicite de l’augmentation des jeunes en filières d’apprentissage. Les formations en alternance sont de plus en plus prisées et leur mauvaise image n’est plus d’actualité. Explications.

Apprentissage : Des formations de plus en plus sollicitées par les jeunes

L’apprentissage a le vent en poupe

8,4 %, c’est le taux de progression de la fréquentation de la filière d’apprentissage au premier semestre 2019 par rapport à l’an dernier. En 2018, une évolution de 7,4 % avait déjà été enregistrée par rapport à 2017.

La ministre du Travail se réjouit de cette nouvelle et souhaite que cet engouement s’accentue encore. Cet intérêt pour l’apprentissage est surtout lié à la loi « avenir pro », adoptée le 5 septembre 2018.

La mauvaise image de l’apprentissage disparaît

Lors de sa dernière visite dans un CFA (Centre de formation) en Maine-et-Loire, Muriel Pénicaud a également déclaré que la voie d’apprentissage n’était plus estimée comme étant une « voie de garage ». 45 % des élèves en 3e ont coché la case « apprentissage » pour leurs vœux d’orientation. Pourtant, selon l’Éducation nationale, seul 1 élève sur 20 poursuivra dans cette voie.

Faute de places disponibles, certains élèves ayant pourtant déjà un contrat avec une entreprise ont été refusés. En 2019, environ 57 000 jeunes sont entrés en prépa apprentissage pour leur permettre une remise à niveau efficace et réussir leur entrée dans un CFA à la rentrée prochaine.

Depuis la suppression de l’autorisation administrative, les CFA peuvent ouvrir plus simplement. En effet, les centres de formation n’auront plus d’autorisations à demander aux régions qui d’ailleurs cesseront de les financer à compter du 1er janvier prochain. À ce titre, le ministère a reçu pas moins de 554 demandes d’ouvertures de CFA sur le territoire. Si tous les projets sont menés à terme, cela doublerait le nombre d’établissements en France.

À qui profite l’ouverture des CFA ?

Accueillant toujours plus de jeunes, les entreprises sont extrêmement demandeuses. En effet, elles rencontrent des difficultés à embaucher dans certains secteurs. Cela leur permettra de recruter du personnel jeune et déjà qualifié. Les collectivités et organismes de formation ne sont pas en reste, tout comme la plupart des branches professionnelles concernées.

D’autre part, les centres de formation ne seront plus financés par les régions, ils seront directement aidés par les branches demandeuses en fonction du nombre de jeunes sous contrat.