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Autotests de dépistage vendus en pharmacie : quelques recommandations d'utilisation

Il est aujourd’hui possible d’effectuer des tests depuis son domicile pour savoir si l’on est porteur du VIH, si notre vaccin contre le tétanos est toujours actif, ou si l’on a une infection urinaire. Le choix et l’utilisation de ces tests doivent se faire avec précautions.
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Les autotests vendus en pharmacie sont de plus en plus nombreux et variés allant du simple test de grossesse, au lecteur de glycémie et du tensiomètre au test du VIH. L’utilisation de ces autotests ne présente aucun danger, mais il est important que les utilisateurs potentiels de ce type de tests s’interrogent sur les informations qu’ils en attendent.

Autotests de dépistage vendus en pharmacie : quelques recommandations d’utilisation


Qu’est-ce qu’un autotest ?

Les autotests sont des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DMDIV), destinés à être utilisés par le grand public à domicile. Ils permettent, grâce à une analyse rapide d’un échantillon biologique (sang, urine), de détecter un marqueur biologique qui aidera une personne à détecter une pathologie ou un état physiologique.

Il en existe plusieurs types : tout d’abord, les autotests qui aident les patients dans la prise en charge de leur maladie, et qui peuvent leur servir à adapter leur traitement comme les lecteurs de glycémie et d’INR. Les patients sont formés à l’utilisation de ces dispositifs par du personnel médical qualifié.

D’autre part, il existe des autotests qui peuvent s’utiliser sans suivi médical ni prescription. Ces tests peuvent seulement vous indiquer la présence d’un marqueur biologique (pathologie, grossesse...)

Les résultats des autotests doivent être confirmés par des tests en laboratoire

Les lecteurs de glycémie, les tests de grossesse ou les tests d’ovulation sont présents sur le marché français depuis plusieurs décennies. Par contre, de nouveaux autotests très variés se développent en Europe : VIH, maladie de Lyme, pathologie de la prostate (Antigène spécifique : PSA) ou du colon, thyroïde, ménopause, allergie, cholestérol, tétanos, etc.

C’est pour ces autotests en particulier que les résultats doivent toujours être suivis de tests en laboratoires qui seront interprétés par un biologiste et transmis à votre médecin avant d’envisager tout traitement.

L’achat de tests homologués CE est fortement conseillé

Pour éviter des contrefaçons de produits ou des produits ne remplissant pas des normes de qualité suffisante, il est recommandé de choisir des autotests portant le logo CE. Ce logo et le numéro de l’organisme qui a vérifié la conformité du produit doivent figurer sur l’emballage et la notice. Il prouve que le dispositif que vous achetez est bien conforme à la règlementation européenne.

La vente d’autotests non homologués CE est interdite en France, mais ils sont parfois proposés sur des sites internet. Effectuez donc vos achats de préférence en pharmacie ou sur des sites internet d’officines reconnues.