Chèque carburant à 100 euros : les conditions pour en bénéficier
Virage à 180 degrés sur le chèque carburant. Alors qu’il y a un mois sur France Bleu, Élisabeth Borne, la Première ministre, avait écarté l’hypothèse d’un nouveau coup de pouce en faveur des automobilistes, Emmanuel Macron a annoncé ce dimanche 24 septembre une aide pouvant atteindre « 100 euros par voiture et par an » pour les travailleurs les plus modestes. Elle devrait être mise en place début 2024.
Chèque carburant à 100 euros : qui peut en bénéficier ?
Cette aide sera « limitée au travailleur qui ne dépassera pas les 5 premiers déciles, c’est-à-dire les 50 % des Français les plus modestes », a précisé le chef de l’État.
Il s’agit donc du même critère de ressources que celui de l’indemnité carburant mis en place en début d’année. Revenus maximums qu’il ne fallait pas excéder ? 1 314 euros net par mois pour une personne seule, 3 285 euros net pour un couple avec 1 enfant, 3 941 euros net pour un couple avec 2 enfants ou encore 5 255 euros net pour un couple avec 3 enfants.
En tout, selon Le Parisien, sur les 10 millions de personnes éligibles à ce chèque carburant de 100 euros, 7,03 millions de Français qui utilisent leur véhicule pour aller travailler l’avaient réclamé.
La vente à perte de carburant est abandonnée
En revanche, la vente à perte de carburant, mesure annoncée il y a 8 jours par Élisabeth Borne est déjà abandonnée. « Elle ne sera pas dans le texte de mercredi (le projet de loi de Finances pour 2024) », a expliqué Emmanuel Macron. « On la garde comme une menace », a-t-il toutefois nuancé.
À la place, le président de la République a demandé à la Première ministre de réunir les acteurs de la filière des carburants cette semaine pour leur demander de « faire un prix coûtant (…) et qu’on ait un système de transparent comme on l’a sur l’alimentaire ». Pour les distributeurs qui ne sont pas des raffineurs « on va demander à leurs raffineurs de nous donner de la transparence », a indiqué Emmanuel Macron.
En cas de vente de carburant à prix coûtant, « les prix baisseraient de l’ordre d’un centime par litre », a prévenu ce lundi 25 septembre Olivier Gantois, le porte-parole des pétroliers en France sur France Info.
Les prix des carburants toujours en hausse
Pour rappel, selon la dernière publication gouvernementale en date du 18 septembre, le litre de gazole se vendait en moyenne la semaine précédente à 1,9294 euro, soit 26 centimes de plus que début juillet. Le litre de sans-plomb 95-E10 coûtait quant à lui 1,9397 euro en moyenne (+ 15 centimes en deux mois et demi).
Enfin, le litre de sans plomb 95 affichait 1,9674 euro à la pompe (+ 15 centimes), le litre de sans plomb 98, 2,0068 euros (+ 13 centimes) et les conducteurs devaient débourser 1,0243 euro (+ 1 centime) pour le litre de superéthanol E85.
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