Confinement partiel : après Nice et Dunkerque, à qui le tour ?
Pour le moment, c’est du cas par cas. Après Nice et le littoral azuréen, c’est au tour de l’agglomération de Dunkerque de se retrouver confinée dès ce vendredi 26 février 2021 et pour au moins les deux prochains week-ends.
Confinement à Dunkerque : quelles sont les mesures ?
Les habitants de la Communauté urbaine de Dunkerque et de la Communauté de communes des Hauts de Flandre devront donc rester chez eux à partir du vendredi soir, 18 heures, jusqu’au lundi, 6 heures, sauf motif impérieux.
En tout, cela représente environ 250 000 personnes qui pourront se déplacer le week-end pour des motifs médicaux ou pour effectuer des achats de première nécessité.
Par ailleurs, les 10 centres commerciaux d’une surface supérieure à 5 000 m² vont devoir rester fermer. Et pour les autres, la jauge passe à 15 m² par personne. De plus, la consommation et la vente d’alcool devraient être interdites dans tout le département du Nord et le port du masque est obligatoire dans toutes les rues.
De leur côté, les forces de l’ordre continueront à effectuer des contrôles afin de vérifier si les déplacements sont justifiés.
Enfin, 16 700 doses de vaccins supplémentaires seront acheminées vers l’agglomération de Dunkerque. Dans le détail, il y aura 8 500 doses du vaccin d’AstraZeneca et 8 200 doses du vaccin de Pfizer.
D’autres départements bientôt concernés par un confinement partiel ?
« Il faut poursuivre nos efforts pour éviter d’avoir à décider d’un nouveau confinement national », a rappelé Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, lors du point presse du mercredi 24 février 2021 en ajoutant : « sans évidemment, la certitude que nous y parviendrons ».
Dans la métropole niçoise, lorsque ce tour de vis a été décidé, le taux d’incidence s’élevait à plus de 700 cas positifs pour 100 000 habitants. À Dunkerque, il a atteint 901 pour 100 000 habitants.
Et certains autres départements français dépassent le seuil d’alerte maximale qui s’établit à 250 cas positifs pour 100 000 habitants. En tout, 14 départements sont concernés : les Bouches-du-Rhône (335), les Alpes-Maritimes (600), l’Essonne (257), la Moselle (311), le Nord (304), l’Oise (267), Paris (304), le Pas-de-Calais (352), la Seine-et-Marne (284), la Seine–Saint-Denis (318), la Somme (297), le Val-d’Oise (279), le Val-de-Marne (301) et le Var (314).
Jean Castex, le Premier ministre prendra la parole ce jeudi 25 février 2021 à 18 heures. Il devrait révéler la liste des départements où une concertation doit être lancée pour étudier les nouvelles mesures à mettre en place.
Moselle : renforcement des mesures à la frontière
En attendant, Olivier Véran et Clément Beaune, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, ont annoncé ce jeudi matin un renforcement des mesures à la frontière entre le département de la Moselle et l’Allemagne.
À partir de ce lundi 1er mars 2021, seuls les frontaliers se déplaçant pour un motif professionnel n’auront pas l’obligation de présenter un test PCR à l’entrée du territoire. Les autres voyageurs devront présenter un résultat négatif datant de moins de 72 heures. Et des tests itératifs seront mis en place pour les travailleurs transfrontaliers.
Par ailleurs, le renforcement du télétravail est exigé pour les salariés qui le peuvent. Et pour s’assurer du respect de ces nouvelles mesures, les contrôles des forces de l’ordre des deux côtés de la frontière sont renforcés.