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Contraception gratuite pour les femmes de moins de 25 ans : ce qu'il faut savoir

Depuis le 1er janvier 2022, la contraception est gratuite pour les femmes de moins de 25 ans. Mais toutes les pilules ne sont pas remboursées par l’Assurance maladie.
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« C’est insupportable que des femmes ne puissent pas se protéger, ne puissent pas avoir une contraception, si elles en font le choix, parce que ça leur coûte trop cher dans le budget », avait alerté Olivier Véran le 9 septembre 2021. Alors pour faciliter l’accès à la contraception, il avait annoncé ce même jour une prise en charge à 100 % pour les femmes de moins de 25 ans dès 2022.

Contraception gratuite pour les femmes de moins de 25 ans : ce qu'il faut savoir

Contraception gratuite : quelles femmes peuvent en bénéficier ?

La pilule, l’implant et le stérilet sont désormais remboursés pour les femmes jusqu’à l’âge de 25 ans, contre 18 ans auparavant. Selon le ministère de la Santé, 3 millions de jeunes femmes sont concernées. Mais pourquoi 25 ans ?

« C'est un âge qui correspond, en termes de vie économique, sociale et de revenu à davantage d'autonomie. C'est aussi l'âge où l'on va quitter définitivement la complémentaire de santé de son foyer », avait précisé le ministre de la Santé. En étendant le remboursement de la contraception féminine jusqu'à 25 ans, le gouvernement espère faciliter l’accès à la contraception et diminuer le nombre d’IVG (interruption volontaire de grossesse).

La pilule est-elle gratuite pour les moins de 18 ans ?

La contraception est gratuite pour les mineures de 15 à 18 ans depuis 2013. En 2020, la mesure a été étendue aux moins de 15 ans. Les moins de 18 ans n’ont donc pas à débourser un centime pour payer leur pilule.

Et depuis le 1er janvier 2022, toutes les femmes de moins de 25 ans peuvent bénéficier d’une prise en charge à 100 % de la contraception par l’Assurance maladie, sans avoir à avancer les frais.

Au-delà de 25 ans, pas de changement en matière de remboursement. Les moyens de contraception (pilule, implant, stérilet, etc.), délivrés sur ordonnance, sont pris en charge à 65 %.

Quels sont les moyens de contraception concernés ?

Tous les moyens de contraception ne sont pas remboursables. Les femmes jusqu'à l'âge de 25 ans peuvent bénéficier d’une prise en charge du coût de la contraception, mais également des actes qui y sont associés. Concrètement, elles peuvent se voir délivrer gratuitement en pharmacie :

  • la pilule contraceptive (de 1re ou 2e génération) ;
  • l’implant contraceptif hormonal ;
  • le stérilet ou dispositif intra-utérin (DIU) ;
  • la contraception d’urgence hormonale ou « pilule du lendemain ».

La prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie, sans avance de frais, est possible à condition de présenter une prescription médicale, exception faite de la contraception d’urgence. Cette dernière est disponible gratuitement en pharmacie et sans ordonnance. La contraception peut être prescrite par un médecin, une sage-femme ou un centre de planification et d'éducation familiale (CPEF).

Par ailleurs, les frais liés à la consultation avec un médecin ou une sage-femme pour la prescription d'un contraceptif, une consultation de suivi lors de la première année d’accès à la contraception, les examens biologiques nécessaires, les actes donnant lieu à la pose, au changement ou au retrait d'un contraceptif sont intégralement remboursés.

En revanche, d’autres moyens de contraception ne sont pas pris en charge par l’Assurance maladie. Il s’agit :

  • de certaines pilules contraceptives, celles de 3e et 4e générations ;
  • des préservatifs masculins et féminins ;
  • des anneaux vaginaux, patchs contraceptifs, crèmes spermicides et capes cervicales.