Covid-19 : mal de tête, fatigue… Quels sont les symptômes du variant Omicron ?
Selon les données publiées par Santé Publique France ce jeudi 30 décembre, « 62,4 % des tests de criblage » effectués en début de semaine dernière « montraient un profil compatible avec le variant Omicron ». Mais concrètement, que sait-on réellement sur ce variant qui est désormais majoritaire en France parmi les infections liées à la Covid-19 ?
Quels sont les symptômes du variant Omicron ?
Au Royaume-Uni, où Omicron est également majoritaire, les malades peuvent indiquer leurs symptômes sur une application. Et selon le Guardian, ceux qui sont infectés par le variant Omicron auraient des maux de gorge et de tête et seraient fatigués. Ils auraient également le nez qui coule et éternueraient fréquemment. Autrement dit, les symptômes ressembleraient à ceux d’un rhume.
En revanche, si l’on se fie toujours à ces résultats, les malades seraient moins sujets à la perte de goût et de l’odorat, à de fortes fièvres, ainsi qu’à la toux.
D’ailleurs, selon une étude de l’Université de Hong Kong prépublié (cela signifie qu’elle est en cours d’examen par ses pairs pour publication), le variant Omicron infecterait moins les poumons par rapport aux autres variants. « Cela peut être un indicateur d’une gravité plus faible de la maladie », notent les chercheurs.
Enfin, selon le médecin David Lloyd, interrogé par Sky News, 15 % des enfants infectés par le variant Omicron auraient des éruptions cutanées.
Une période d’incubation plus rapide chez les vaccinés
Par ailleurs, la période d’incubation serait différente entre les vaccinés et les non-vaccinés. Ainsi, selon la Johns Hopkins School of Medicine, les symptômes apparaîtraient environ 2 jours après l’infection chez les personnes qui présentent un schéma de vaccination complet contre environ 7 jours après l’infection pour celles qui n’ont reçu aucune dose.
Et cela pose une autre problématique. En effet, les tests PCR proposés à l’heure actuelle permettent de détecter la présence du virus dans le corps au bout du 5e jour après l’infection. Autrement dit, ce n’est pas parce que le test est négatif que la personne n’est pas malade.
De plus, selon les autorités sanitaires américaines, les tests antigéniques seraient moins sensibles au variant Omicron et auraient l’inconvénient de pouvoir indiquer des faux négatifs. Et cela vaudrait également pour les autotests, car ils fonctionnent à partir de la même technologie.