Écoles primaires : un nouveau protocole sanitaire expérimenté dans plusieurs départements
Alors que la rentrée scolaire a eu lieu il y a près d’un mois, l’épidémie de Covid-19 ne semble pas échapper au contrôle des autorités sanitaires. Le taux d’incidence poursuit même sa baisse chez les enfants et les adolescents. Face à l’amélioration de la situation, le gouvernement réfléchit à alléger les contraintes dans les écoles. Interrogé sur le sujet ce mardi 28 septembre, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a abordé dans les grandes lignes un protocole sanitaire qui sera bientôt testé dans plusieurs départements.
Un nouveau protocole bientôt expérimenté dans plusieurs départements
Les écoles primaires, comme les collèges et les lycées, sont soumises à un protocole qui évolue en fonction de la situation sanitaire. En primaire, il prévoit la fermeture systématique d’une classe dès lors qu’un cas positif est détecté. Les élèves sont donc renvoyés chez eux pour faire l’école à la maison pendant 7 jours.
L’objectif du nouveau protocole est donc de limiter la fermeture des classes. À l’heure actuelle, l’épidémie « est sur une courbe baissière » et moins de 2 000 classes sont fermées, a indiqué Jean-Michel Blanquer. Pour y parvenir, le gouvernement mise sur une expérimentation, qui sera lancée dès le début de la semaine prochaine dans une dizaine de départements.
Écoles primaires : en quoi consiste ce nouveau protocole ?
Le nouveau protocole repose sur le dépistage. Chaque fois qu’un cas positif est détecté, tous les élèves de la classe seront testés et seuls ceux qui se révèlent positifs seront renvoyés à la maison. Dans le cas où l’élève (ou ses parents) refuse le test, l’isolement à domicile restera la règle. Les enfants testés négatifs pourront donc se rendre à l’école et assister aux cours en présentiel. Les départements concernés par l’expérimentation n’ont pas été révélés. Elle ne portera pas uniquement sur ceux dans lesquels le virus circule le moins. « On le fait dans des départements variés pour pouvoir comparer », a en effet précisé le ministre de l’Éducation nationale.
Ce protocole avait été recommandé par le Conseil scientifique, dans un avis publié le 13 septembre. Reste à savoir si le dépistage réussira à se mettre en place facilement. Pour rappel, si le ministère poursuit son objectif fixé à 600 000 tests salivaires par semaine, seulement 200 000 tests sont actuellement effectués (collèges et lycées compris).
Autre changement important pour les écoliers : dès le 4 octobre, le masque ne sera plus de rigueur à l’école primaire dans les départements où le taux d’incidence est inférieur à 50. Gabriel Attal en avait fait l’annonce la semaine dernière. La liste des départements concernés par la fin du masque obligatoire à l’école sera révélée ce jeudi 30 septembre.
