Indice ATMO 2021 : le nouvel indice de qualité de l'air
La pollution de l’air est un phénomène particulièrement important dans les agglomérations et dont l’incidence sur la santé n’est plus à prouver. Les Français prêtent davantage attention à la qualité de l’air qu’ils respirent au quotidien et, pour les en informer, la fédération Atmo France leur fournit des données concrètes, comme l’indice ATMO. Ce dernier est amené à changer avec la publication d’un arrêté datant du 10 juillet 2020, pour devenir plus complet.
Un indice ATMO pour estimer la qualité de l’air
Depuis sa création en 1994 par des associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA), l’indice ATMO n’avait connu aucune évolution. Son objectif est, depuis toujours, d’indiquer à la population la qualité de l’air des agglomérations en prenant en compte les polluants suivants : ozone, particules fines (PM10), dioxyde d’azote et dioxyde de soufre.
L’indice ATMO est calculé tous les jours et publié sous forme d’une échelle allant de 1 (très bon) à 10 (très mauvais). Pour le retrouver, le site d’ATMO France met à disposition une carte interactive des régions.
Le nouvel indice gagne en précision
L’inquiétude des citoyens quant à la présence d’autres polluants dans l’air s’est manifestée impliquant de repenser le calcul de l’indice ATMO. À compter du 1er janvier 2021, il pourra intégrer de nouveaux éléments et, pour Atmo France et le ministère de la Transition écologique, il deviendra « plus représentatif de l’état de la qualité de l’air, mais aussi plus en phase avec les attentes des citoyens ».
Parmi les innovations, le nouvel indice ne se limite plus aux seules agglomérations urbaines pour s’étendre à l’ensemble du territoire. Il prend en compte les particules fines (PM2,5) en plus des quatre autres polluants. En effet, ces particules dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres affecte profondément l’organisme, en particulier les poumons et le sang, causant au passage des dommages conséquents. Outre cet ajout, l’échelle change avec la suppression du premier échelon, très bon, et l’ajout d’un nouveau niveau : extrêmement mauvais.
Par ailleurs, les seuils des autres polluants sont abaissés pour correspondre aux standards européens. Le résultat à prévoir est l’augmentation du nombre de journées avec un indice mauvais ou très mauvais, due à la modification du calcul et non à une dégradation subite de la qualité de l’air.