Interdiction volontaire de jeux : la démarche est simplifiée
Les anciennes démarches pour lutter contre une addition aux jeux d’argents pouvaient dissuader certains joueurs de s'auto-exclure volontairement. En effet, l’obligation d’aller dans un commissariat a pu en décourager plus d’un. Pour cette raison, la procédure a été simplifiée depuis le 12 janvier 2021. Désormais tout peut se faire en ligne.
L’interdiction volontaire de jeux : la procédure à suivre
Car depuis le début de l’année 2021, l’Autorité nationale des jeux (ANJ) a récupéré le fichier des interdits volontaires de jeux. Il était auparavant géré par le ministère de l’Intérieur.
Désormais, il existe deux moyens pour intégrer ce fichier :
- faire sa demande en ligne sur le site de l’ANJ ;
- écrire un courrier à l’ANJ qui contient ses coordonnées, une copie de sa pièce d’identité et un créneau horaire préférentiel pour être rappelé.
Puis l’Autorité nationale des jeux prend directement contact avec la personne qui souhaite être interdite de jeux. En cas de besoin, elle peut également orienter ces parieurs compulsifs vers des structures de soins adaptés.
Plus de jeux d’argent pendant au moins trois ans
Mais concrètement, qu’une interdiction volontaire de jeux ? Après avoir intégré le fichier, le joueur ne pourra plus entrer dans un casino ou un club de jeux. Les paris sportifs ou hippiques en ligne et les sites de poker agréés par l’Autorité nationale des jeux lui seront également interdits. Il n’aura pas non plus accès aux jeux du PMU ou à ceux de la Française des jeux, qu’ils soient réalisés sur Internet ou avec un compte joueur dans un des points de vente.
Pour rappel, cette interdiction est valable pour une durée de trois ans minimum. À la fin de cette période, le joueur peut effectuer une demande de levée d’interdiction s’il estime qu’il n’en a plus besoin.
À l’heure actuelle, 38 500 personnes sont inscrites dans le fichier. La simplification de la procédure a pour objectif d’amener d’autres parieurs compulsifs à franchir le pas.