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Le couvre-feu avancé à 18 heures dans de nouveaux départements

La liste des départements soumis au couvre-feu dès 18 heures ne cesse de s’allonger. Le dimanche 10 janvier, ils sont 8 à la rejoindre et ce mardi 12 janvier, le Var et la Drôme suivent à leur tour.
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Depuis le 15 décembre 2020, la France entière est placée sous couvre-feu de 20 heures à 6 heures. La propagation de l’épidémie de Covid-19 ne ralentissant pas, le gouvernement a pris la décision de durcir les restrictions dès la nouvelle année afin d’éviter un troisième reconfinement. Le 2 janvier, 15 départements passent ainsi sous couvre-feu avancé et ouvrent le bal à de nombreux autres.

Le couvre-feu avancé à 18 heures dans de nouveaux départements

Quels sont les départements sous couvre-feu à 18 heures ?

Lors de sa dernière conférence de presse, Jean Castex a annoncé l’extension du couvre-feu avancé à de nouveaux départements. En discussion avec les préfets concernés, la mesure est entrée en vigueur dimanche 10 janvier dans le Cher, l'Allier, la Côte-d'Or, le Haut-Rhin et le Bas-Rhin, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et les Bouches-du-Rhône.

Dès ce mardi 12 janvier, le Var et la Drôme rejoignent également la liste. Au total, 25 départements sont désormais soumis à cette mesure.

En revanche, l’Yonne et la Haute-Savoie, où la situation est préoccupante, ne basculent finalement pas en couvre-feu dès 18 heures. Mais pendant combien de temps encore ?

Si le couvre-feu avancé est présenté comme une solution efficace par le gouvernement, il ne fait pas l’unanimité auprès des élus locaux qui mettent en doute l’efficacité de la mesure. À Marseille notamment, des contestations émanant de la mairie et de la région se sont fait entendre. Face à la grogne des élus, le préfet des Bouches-du-Rhône n’a pas flanché et justifie sa décision par la découverte de 21 cas positifs du variant britannique.

D’autres départements vont-ils suivre ?

Le passage en couvre-feu avancé se base sur plusieurs critères définis par le ministère des Solidarités et de la Santé. Le premier correspond au taux d’incidence, soit le nombre de cas positifs pour 100 000 habitants sur sept jours. Lorsque celui-ci franchit la barre des 200, la situation devient alarmante. Le taux d’incidence chez les personnes âgées et le taux d’occupation des lits en réanimation entrent aussi en ligne de compte.

En France, près de 20 000 cas sont recensés chaque jour et les autorités sanitaires redoutent les retombées de fin d’année. De plus, l’arrivée du variant britannique ne calme pas les tensions. Les prochaines semaines seront donc déterminantes et verront probablement l’instauration progressive du couvre-feu avancé dans d’autres départements.