Le Mois sans tabac revient en novembre
Les fumeurs qui veulent participer à cette opération peuvent d’ores et déjà procéder à leur inscription sur un site dédié. Plus de 106 000 personnes se sont déjà inscrites sur la plateforme. Pour information, le tabagisme constitue la première cause de décès évitable et entraîne la mort de 75 000 individus, par an, dans l’hexagone. Cette opération parie sur un mouvement collectif, en encourageant les consommateurs de tabac à cesser de fumer, durant un mois. Il faut savoir qu’un sevrage de tabac pendant un mois quintuple les probabilités de cesser de fumer de manière définitive. Il contribue aussi à faire baisser la dépendance et les signes de manque.
Depuis 2016, plus de 500 000 inscriptions
Durant l’opération « Mois sans tabac », des manifestations auront lieu à travers le pays mais aussi sur les réseaux sociaux pour dispenser des conseils pour les consommateurs dans leur volonté d’arrêter. Ainsi une opération de 3 jours est prévue pour le lancement. Elle se déroulera le mardi 29, mercredi 30 et jeudi 31 octobre 2019 à la Cité des Sciences avec des ateliers, de jeux, des moments d’échanges avec plusieurs acteurs de la prévention dans la capitale : les associations de santé, des médecins ou encore l’Assurance maladie.
Depuis 2016, plus de 500 000 personnes se sont inscrites à cette opération. Plus de 241 000 inscrits ont été comptabilisés en 2018, contre 180 000 en 2016.
Un outil pour lutter contre le tabagisme
Ce dispositif est un instrument sur lequel s’appuie l’État pour lutter contre le tabagisme. Mais il existe d’autres leviers pour permettre la baisse de la consommation de tabac. Ces dernières années, les tarifs du tabac ont augmenté pour atteindre 10 euros d’ici 2020.
De plus, l’appli Tabac Info Service permet d’augmenter la probabilité de cesser de fumer, grâce à une sorte de coaching avec un tableau de bord des avantages au niveau de sa santé et de son porte-monnaie.
Une baisse du nombre de fumeurs
Depuis 2016, le nombre de fumeurs réguliers dans l’hexagone a diminué de 1,6 million, d’après les données rendues publiques en mars 2019 par le gouvernement d’Édouard Philippe. 600 000 consommateurs de tabac journaliers ont cessé de fumer durant les premiers mois de 2018. Il faut ajouter la diminution d’un million constatée en 2017 et considérée comme « historique » par les pouvoirs publics.