Pourquoi la distanciation physique est-elle portée à 2 mètres ?
Le 20 janvier, un avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) délivre plusieurs recommandations et remet en question l’efficacité de la distanciation physique face aux variants plus contagieux. Une semaine plus tard, un décret publié au JO double la distance à respecter en l’absence de port du masque.
Une distanciation physique de 2 mètres pour lutter contre les variants
L’arrivée du variant britannique, 50 à 70 % plus contagieux, en France a mobilisé les autorités sanitaires. En Île-de-France, il ne cesse de se propager et représente actuellement 37,7 % des cas positifs. Il n’est pas le seul à susciter l’inquiétude puisque les variants sud-africain et brésilien ont également fait leur entrée sur le territoire impliquant un renforcement des protocoles.
Afin de lutter contre leur circulation, le gouvernement a sollicité l’avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) puis publié un décret en se basant sur ses recommandations. Depuis le 28 janvier, la distanciation sociale, initialement fixée à 1 mètre, passe à 2 mètres en l’absence de port du masque.
Dans les établissements de restauration collective, notamment les cantines scolaires, une distance de 2 mètres doit être maintenue entre chaque personne à table. Il est possible de la réduire seulement lorsqu’une paroi garantit la séparation physique. De plus, les personnes qui se côtoient sont tenues de déjeuner ensemble pour éviter le brassage, avec une limite de 4 personnes et non plus 6. Dans les cantines, les élèves se regroupent par classe et respectent une distance de 2 mètres avec les autres, en particulier les élèves n’appartenant ni à leur classe ni à leur niveau.
Port du masque et respect des mesures barrières
Partout où la distanciation physique de 2 mètres ne peut être respectée, le port du masque demeure obligatoire. Les mesures barrières sont elles aussi de rigueur en permanence, ce qui comprend :
- le lavage très régulier des mains ou l’application de gel hydroalcoolique ;
- l’utilisation d’un mouchoir à usage unique jeté dans la foulée ;
- tousser ou éternuer dans son coude ;
- saluer sans se serrer la main et éviter les embrassades.