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Radar de covoiturage : tout savoir sur ce nouvel appareil

Un nouveau radar est en train d’arriver sur les bords de route : le radar de covoiturage. Où se trouve-t-il ? Qui peut être verbalisé ? Voici ce qu’il faut savoir.
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Annoncées depuis plusieurs années, les voies réservées au covoiturage commencent à se développer aux abords de certaines agglomérations. À titre d’exemple, Annecy, Grenoble, Lille, Lyon, ou encore Strasbourg ont déjà mis en place ces voies réservées dont l’objectif est clair : inciter les conducteurs à ne pas être seuls dans leur voiture.

Radar de covoiturage : tout savoir sur ce nouvel appareil

Qui peut rouler sur les voies réservées au covoiturage ?

Pour rappel, les voies réservées au covoiturage sont ouvertes aux véhicules transportant au moins 2 personnes (le conducteur et au moins un passager), aux véhicules de transport en commun, aux taxis même s’ils sont vides et aux véhicules Crit’Air 0, quel que soit le nombre de personnes à bord.

Vous conduisez un deux-roues ? C’est la même règle : soit vous avez un passager à l’arrière, soit votre engin est 100 % électrique et hydrogène. En revanche, les poids lourds sont exclus, même si au moins 2 personnes se trouvent à bord. Et attention aux solistes qui empruntent ces voies dédiées : des radars de covoiturage peuvent être installés.

À noter : il existe deux pictogrammes pour désigner ces voies.

Radar de covoiturage : tout savoir sur ce nouvel appareil
Source : Ministère de l’Écologie.

Comment fonctionne le radar de covoiturage ?

Dans les faits, ces voies réservées au covoiturage sont équipées de caméras permettant de compter le nombre de passagers à bord ou de détecter les véhicules à très faibles émissions. Vous avez des vitres teintées ? « Pas d’inquiétude », précise la société Pryntec, qui a conçu ces caméras, car elles « voient dans le noir ». Vous transportez votre enfant ? Cela compte aussi comme du covoiturage.

Vous portez un masque ? Vous serez bien détectable, la société assurant ne pas avoir recours à un logiciel de reconnaissance faciale. A contrario, le système permet de détecter un animal de compagnie, qui n’entre pas en compte dans le nombre de passagers à bord du véhicule.

Si vous êtes en infraction, les données seront transmises à un agent assermenté, seule personne à dresser une verbalisation. Vous risquez une amende forfaitaire de 135 euros, minorée à 90 euros en cas de paiement par carte bancaire sous 30 jours.

Un radar de covoiturage déjà installé près de Strasbourg

Pour rappel, dans l’agglomération de Strasbourg, le radar de covoiturage a été installé dans la nuit du 18 au 19 septembre à hauteur d’Ostwald. « Une phase de test à but pédagogique » d’une durée minimale d’un mois est prévue, explique l’Eurométropole de Strasbourg dans un communiqué. Près de Lyon, deux équipements déjà en place devraient être mis en service en octobre ou en novembre.

Concernant Lille, un radar se trouve déjà au bord de route, mais la préfecture n’a toujours pas communiqué sur la mise en place des contrôles. Enfin, d’ici la fin de l’année, d’autres équipements devraient être installés à Rennes et à Grenoble.

Bon à savoir : selon une étude de Vinci réalisée sur plus de 500 000 véhicules entre mai et juin 2023, 83,3 % des conducteurs étaient seuls dans leur véhicule entre 7h et 9h.


 

Redacteur
Olivier

D’un naturel curieux, aimant écrire et féru d’actualité, je me suis rapidement orienté vers la rédaction web. Après un détour par la PQR (presse quotidienne régionale), me voici désormais sur démarches administratives, avec toujours la même envie : celle de vous informer le mieux possible.