Tarifs des consultations médicales : ce qui a changé le 1er novembre 2017
Depuis le 1er novembre 2017, l’assurance maladie a modifié les tarifs concernant certaines consultations médicales. Le 1er mai 2017, les consultations de bases chez le généraliste sont passées à 25 € et cela ne change pas. Il s’agit ici des consultations dites « complexes » et « très complexes » qui sont visées et qui augmentent. Découvrez ici ce qu’impliquent ces évolutions des prix des consultations.
Les consultations complexes à partir de 46 €
On évoque ici les examens plus approfondis. Les rendez-vous demandent plus de temps.
Sont pris en compte comme une consultation complexe : les examens obligatoires du nourrisson, le suivi de diabète gestationnel, la prise en charge de scoliose, les premières consultations pour la contraception et la prévention des maladies sexuellement transmissibles pour les jeunes filles de 15 à 18 ans.
Ces consultations s’élèvent maintenant à 46 €, elles étaient facturées généralement autour de 23 € avant le 1er novembre 2017. Les patients bénéficiant d’une mutuelle seront toujours remboursés à hauteur de 70 % par la sécurité sociale, et 30 % par leur mutuelle. Les consultations concernant la contraception et la prévention pour les jeunes filles sont elles aussi remboursées à 100 %.
Les consultations très complexes à partir de 60 €
On parle de consultations très complexes lorsqu’il s’agit d’une maladie grave, d’un cancer, d’une malformation...
Après l’annonce du diagnostic, le médecin pourra facturer sa consultation à 60 €, voire 70 € pour les maladies de Parkinson et Alzheimer, au lieu de 56 €. Les patients sous le régime d’ALD (affection en longue durée) sont remboursés à 100 % par la sécurité sociale, ainsi que les bénéficiaires de la CMU (couverture maladie universelle).
Ces changements s’appliquent à tous les professionnels de santé. Ils sont tenus par la loi de toujours afficher de façon lisible leurs honoraires, dans leur salle d’attente par exemple, et leurs éventuels dépassements d’honoraires.
Tous les patients ont le droit d’être gratuitement informés sur les montants des consultations et des soins. Ainsi, chaque médecin est tenu d’expliquer ses honoraires à ses patients s’ils le demandent.
Ces modifications n’ont pas d’incidence sur le système du tiers payant, qui peut être demandé pour toutes les consultations, complexes ou très complexes.