Covid-19 : un nouveau protocole pour les entreprises dès le 19 mai
Aération des locaux, dépistage des salariés, vaccination… Une énième version du protocole sanitaire en entreprise entrera en vigueur le 19 mai. L’objectif reste le même : réduire autant que possible les risques de contamination.
Protocole sanitaire : quels changements en entreprise le 19 mai ?
L’heure est au déconfinement. Et si le 19 mai marque la réouverture des terrasses, commerces et lieux culturels, cette date représente aussi le début d’un nouveau protocole pour les entreprises. Ce dernier a été remis au patronat et syndicats ce lundi 17 mai, à la suite d’une visioconférence entre les partenaires sociaux et la ministre du Travail, Élisabeth Borne. Il sera publié dans l’après-midi.
Le télétravail reste la règle
Les salariés devront bel et bien attendre le 9 juin pour un retour progressif au bureau. Le premier assouplissement évoqué par Élisabeth Borne mi-mai n’aura donc pas lieu. Le télétravail à 100 % reste la règle pour les salariés qui le peuvent. Une journée en présentiel par semaine est toujours autorisée avec l’accord de l’employeur et lorsque les salariés en expriment le besoin.
Au bureau, les règles concernant le port du masque, le respect des gestes barrières et la distanciation sont maintenues. De même, pas de changement pour la restauration collective : les salariés sont tenus de déjeuner seuls. Le prochain assouplissement de ces règles est lui aussi prévu le 9 juin.
Aérer les locaux régulièrement
Le point sur lequel le nouveau protocole va insister est l’aération des locaux : « la maîtrise de l'aération/ventilation est une mesure essentielle de prévention des situations à risque d'aérosolisation du SARS-CoV-2 ». Pour établir ces consignes, le gouvernement a repris les recommandations du Haut Conseil de la santé publique. La ventilation naturelle ou mécanique doit désormais être privilégiée. Concrètement, cela implique simplement de laisser les portes et fenêtres, les deux si possible, ouvertes en permanence. Le protocole préconise également d’utiliser un détecteur de CO2 pour mesurer le dioxyde de carbone dans l’air.
Miser sur le dépistage et la vaccination
Le ministère du Travail mise sur le dépistage avec notamment l’utilisation des autotests, autorisés en entreprise. Ils seront proposés aux salariés et réalisés sur la base du volontariat.
De plus, « les salariés et les employeurs sont encouragés à se faire vacciner dans le cadre de la stratégie vaccinale définie par les autorités sanitaires. Cette vaccination peut être réalisée par les services de santé au travail », précise le ministère. En passant par les services de santé au travail, le salarié peut se faire vacciner sur ses heures de travail, sans avoir besoin d’arrêt.