Impôts 2022 : dans certains départements, c'est le dernier jour pour déclarer vos revenus
Le compte à rebours a commencé. Ce mardi 24 mai, c’est la première date limite de la déclaration d’impôt 2022. Autrement dit, certains contribuables ont jusqu’à ce soir pour remplir et/ou valider leur déclaration de revenus en ligne.
Déclaration d’impôt en ligne : pour qui c’est le dernier jour ?
Pour rappel, le calendrier de déclaration d’impôt est déterminé par le lieu de résidence des Français. En tout, il existe trois dates limites. Et la première a été fixée au mardi 24 mai à 23h59 pour les Français vivant dans les départements entre 01 et 19 ainsi que pour les contribuables qui n’habitent pas en France. Sont donc concernés par cette première date butoir, ceux qui résident :
- dans l’Ain ;
- dans l’Aisne ;
- dans l’Allier ;
- dans les Alpes-de-Haute-Provence ;
- dans les Hautes-Alpes ;
- dans les Alpes-Maritimes ;
- en Ardèche ;
- dans les Ardennes ;
- en Ariège ;
- dans l’Aube ;
- dans l’Aude ;
- dans l’Aveyron ;
- dans les Bouches-du-Rhône ;
- dans le Calvados ;
- dans le Cantal ;
- en Charente ;
- en Charente-Maritime ;
- dans le Cher ;
- en Corrèze ;
- dans un pays étranger.
La prochaine échéance sera le mardi 31 mai à 23h59 pour les habitants des départements compris entre 20 et 54. Enfin, les autres contribuables, c’est-à-dire ceux qui habitent entre les départements 55 et 976, auront jusqu’au mercredi 8 juin 23h59 pour effectuer leur déclaration de revenus en ligne.
L’exception pour la déclaration papier
Cependant, les contribuables qui ne peuvent pas effectuer leur déclaration d’impôt en ligne, car ils n’ont pas d’accès à internet dans leur résidence ou parce qu’ils ne sont pas en mesure d’utiliser le site des impôts doivent respecter une autre date limite.
Quel que soit leur lieu d’habitation, ils doivent remplir et signer le formulaire 2042 disponible sur impots.gouv.fr, dans leur centre d’impôt ou en bas de cet article et l’envoyer avant le mardi 31 mai, cachet de la poste faisant foi.
Impôts 2022 : quelles sont les pénalités en cas de retard ?
Puis, une fois ces échéances passées, les retardataires s’exposent à des pénalités. L’impôt dû sera majoré de 10 %. Et s’ils n’effectuent pas leur déclaration de revenus rapidement, la sanction augmente : majoration de 20 % après une mise en demeure avant de passer à 40 % s’ils n’ont toujours rien déclaré plus de 30 jours après la mise en demeure. Et à cela s’ajoutent des intérêts de retard de 0,20 % par mois de retard.
Notons toutefois que les contribuables non-imposables n’auront pas d’amende ; l’impôt dû étant de 0 €.