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Impôts 2023 : quelles sont les erreurs à ne pas commettre sur sa déclaration de revenus ?

Pension alimentaire, don aux associations, frais de garde d'enfants… Zoom sur les erreurs à ne pas commettre en remplissant sa déclaration de revenus.
Sommaire

À compter du 13 avril, vous devrez remplir votre déclaration de revenus. Attention toutefois à ne pas vous tromper. Car si des erreurs ou des oublis permettent de réduire le montant de votre impôt 2023, vous risquez une majoration de 10 % et des intérêts de retard. Et en cas de fraude délibérée, des sanctions plus lourdes peuvent s’appliquer. Faisons donc le point sur les 5 erreurs à ne pas faire.

Impôts 2023 : quelles sont les erreurs à ne pas commettre sur sa déclaration de revenus ?

Se tromper de case pour la pension alimentaire

Si vous versez une pension alimentaire, la somme ne doit pas être écrite dans la case 6DD « autres déductions », mais dans les cases 6EL (pour le premier enfant majeur), 6EM (pour le second enfant majeur) ou 6GU (pour les enfants mineurs et les ascendants). À l’inverse, les personnes qui perçoivent une pension alimentaire doivent la déclarer dans la case 1AO, 1BO, 1CO ou 1DO.

Pour rappel, vous avez deux solutions : soit déduire un montant forfaitaire de 3 786 € par enfant ou par ascendant vivant chez vous. Sinon, vous pouvez déduire jusqu’à 6 368 € par enfant et l’intégralité des dépenses faites pour un parent au titre de l’obligation alimentaire. Cependant, en optant pour cette dernière solution, vous devrez justifier vos dépenses.

Impôts 2023 : quelles sont les erreurs à ne pas commettre sur sa déclaration de revenus ?

Se louper dans les frais de garde d’enfants

Si vous faites garder votre enfant de moins de 6 ans, c’est-à-dire né en 2016 ou après pour cette déclaration 2023, par une assistante maternelle agréée ou dans un établissement d’accueil dédié (crèche, halte-garderie, etc.), vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt.

Cependant, les frais de nourriture, le complément de libre choix de mode de garde (CMG) et les aides versées par l’employeur sont exclus du montant à indiquer. Pour mémoire, le crédit d’impôt est au maximum de 1 750 € par enfant ou 875 € en cas de garde alternée.

Mal déclarer les enfants à la suite d’une séparation ou d’un divorce

Après une séparation, un enfant ne peut pas être déclaré à la charge exclusive des deux parents. Ainsi, seul le parent chez lequel il réside doit remplir la case F ou G. Et en cas de résidence alternée, il faudra l’indiquer dans la case H ou I. Cela va permettre au fisc de répartir les parts fiscales de l’enfant de manière équitable entre les deux parents séparés.

Notons que si vous n’avez pas la garde de l’enfant, vous ne pourrez pas le rattacher à votre foyer fiscal. Cependant, vous pourrez déduire la pension alimentaire versée.

Impôts 2023 : quelles sont les erreurs à ne pas commettre sur sa déclaration de revenus ?

Oublier de cocher la case T lorsque l’on est parent isolé

Un parent qui élève seul son ou ses enfants profite d’une majoration du nombre de parts de son quotient familial. Toutefois, pour en bénéficier, il doit obligatoirement cocher la case T de « parent isolé ». Celle-ci n’étant jamais précochée, il ne faut pas donc pas oublier de le faire chaque année.

Don aux associations : ne pas choisir la bonne case

Dernière erreur à ne pas commettre : se tromper dans la déclaration d’un don à une association. Car si l’organisme vient en aide aux personnes en difficulté en leur fournissant des repas, des soins médicaux ou en favorisant leur relogement (Secours Catholique, Secours Populaire, Croix Rouge, etc.), la réduction d’impôt est de 75 %. Il faudra alors remplir la ligne 7UD de la déclaration de revenus.

En revanche, si votre don est destiné à un organisme d’intérêt général (fondations reconnues d’utilité publique, etc.), il faudra inscrire le montant à la ligne 7UF et la réduction d’impôt sera de 66 %.

Impôts 2023 : quelles sont les erreurs à ne pas commettre sur sa déclaration de revenus ?

 

Redacteur
Olivier

D’un naturel curieux, aimant écrire et féru d’actualité, je me suis rapidement orienté vers la rédaction web. Après un détour par la PQR (presse quotidienne régionale), me voici désormais sur démarches administratives, avec toujours la même envie : celle de vous informer le mieux possible.