MaPrimeAdapt' : les modalités de la prime pour adapter les logements des seniors dévoilées
Poser des volets roulants automatisés, installer un siège de douche mural, mettre des revêtements de sol antidérapants, etc. Aménager son logement lorsque l’on commence à vieillir peut représenter un budget important. Alors pour aider les personnes âgées à faire face à ses dépenses, le gouvernement est en train de réfléchir à une nouvelle aide : MaPrimeAdapt’. Et si les détails de ce dispositif n’ont pas été officiellement dévoilés, le projet étant toujours à l’arbitrage d’Emmanuel Macron et de Jean Castex, les contours de ce coup de pouce sont désormais connus.
MaPrimeAdapt’, c’est quoi ?
Selon Le Monde, qui a pu lire une note adressée à Jean Castex et signée par Emmanuelle Wargon, la ministre chargée du Logement, Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée chargée de l’autonomie et Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, MaPrimeAdapt’ permettrait d’adapter 680 000 logements d’ici 10 ans.
Concrètement, ce nouveau dispositif s’inspire de MaPrimeRénov’ : plus le bénéficiaire est aisé, moins la prime sera élevée et inversement. Ainsi, selon le quotidien, les seniors dont les revenus annuels sont inférieurs à 20 593 euros devraient profiter d’une prise en charge des travaux à hauteur de 70 %. Et pour les particuliers situés dans la tranche supérieure et percevant moins de 25 000 euros par an, le coup de pouce sera limité à 50 % des dépenses.
D’après le journal, Ma Prime Adapt’ devrait être généralisée en 2024, pour un coût annuel estimé à 400 millions d’euros. En tout, ce nouveau dispositif devrait permettre d’éviter environ 20 % des chutes à domicile.
Habiter Facile : une aide presque similaire
Pour mémoire, à l’heure actuelle, une aide presque identique existe : Habiter Facile. Toutefois, celle-ci n’est réservée qu’aux personnes en perte d’autonomie (ce critère étant supprimé avec MaPrimeAdapt’).
Ainsi, Le Monde précise que moins de 40 000 seniors de plus de 65 ans ont pu profiter de cet autre coup de pouce versé par l’Anah (Agence nationale de l’habitat) ou la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse), pour un montant total de 150 millions d’euros.