Plafond des tickets-restaurant : ce qui vous attend au 1er octobre
Nouveau coup de pouce en matière de pouvoir d’achat. En effet, le gouvernement a décidé de relever le plafond quotidien des tickets-restaurant : à compter du 1er octobre 2022, vous pourrez payer jusqu’à 25 € par jour ouvré, soit une augmentation de 6 €. Attention toutefois, seul le plafond de dépense augmente, la valeur des titres restaurants reste quant à elle la même.
Qui est concerné par les tickets-restaurant ?
Pour rappel, l’employeur n’a pas l’obligation de fournir à ses salariés des titres restaurants. En effet, il peut choisir d’autres solutions comme une prime déjeuner ou mettre à la disposition de ses employés une salle de restauration.
En revanche, s’il décide d’accorder des tickets resto, il doit obligatoirement participer à leur financement. Ainsi, il doit prendre en charge entre 50 et 60 % de la valeur du ticket, le reste était à la charge du salarié.
Bon à savoir : le salarié n’est pas non plus obligé d’accepter les tickets-restaurant, sauf si la convention collective prévoit cette obligation.
Où et quand pouvez-vous les utiliser ?
Vous pouvez utiliser vos titres restaurants pour payer une partie ou la totalité de la note au restaurant. De même, vous pouvez vous en servir dans plusieurs commerces : boulangerie, charcuterie, traiteurs, primeurs ainsi que dans les supermarchés.
Par ailleurs, leur utilisation est limitée aux jours ouvrables de la semaine. Mais il existe quelques exceptions. Par exemple si vous travaillez le week-end, vous pourrez également les utiliser le samedi et le dimanche. De plus, vous ne pourrez vous en servir que dans le département dans lequel vous travaillez et les départements voisins, sauf si vous faites des déplacements professionnels.
Titres restaurants : que pouvez-vous acheter au supermarché ?
Comme les restaurateurs et les commerçants, les supermarchés ne sont pas obligés d’accepter les tickets-restaurant. Ils sont même libres de fixer les produits pouvant être payés par titre restaurant à partir d’une liste définie par la CNTR (Commission Nationale des Titres-Restaurant). Figurent notamment dans cette liste :
- le snacking ;
- les plats préparés ;
- les salades composées ;
- les tartes salées ;
- les desserts laitiers ;
- les fruits ;
- les eaux plates et gazeuses ;
- les jus de fruits ;
- ou encore les boissons non alcoolisées.
Notons une nouveauté depuis le 18 août dernier : les produits alimentaires qui ne sont pas directement consommables (pâtes, riz…) font également partie de cette liste. Une mesure qui est en vigueur jusqu’au 31 décembre 2023.
D’un naturel curieux, aimant écrire et féru d’actualité, je me suis rapidement orienté vers la rédaction web. Après un détour par la PQR (presse quotidienne régionale), me voici désormais sur démarches administratives, avec toujours la même envie : celle de vous informer le mieux possible.