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Comment réagir en cas de refus de crédit immobilier ?

Quelles sont les options en cas de refus de crédit immobilier ? Comment optimiser son dossier ou améliorer son apport personnel ? Quels sont les critères vérifiés par les banques ?
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Un premier refus de crédit immobilier peut vite être décourageant. Et pourtant, il existe des solutions pour rebondir et réussir son projet d’achat ou de construction d’une maison ou d’un appartement. Quelles sont les possibilités si la banque refuse ? Comment examiner et peaufiner son dossier pour renouveler une demande de prêt immobilier ?

Comment réagir en cas de refus de crédit immobilier ?



Les critères d’octroi d’un crédit immobilier

Les banques étudient les demandes de crédit en prenant en compte des critères tels que la situation professionnelle, la durée de remboursement, le reste à vivre, le montant emprunté, la capacité d’endettement, l’épargne résiduelle, la présence d’un apport personnel, le saut de charges, et la sécurité de l’emploi. Certaines conditions d’octroi des crédits sont déterminées par le Haut conseil de stabilité financière.

Solliciter plusieurs banques

Toutes les banques n’ont pas la même politique commerciale. Si un établissement vous refuse votre crédit immobilier, celui-ci pourrait être accepté dans une autre. Dans un premier temps, renseignez-vous au sujet des raisons du refus d’octroi. Ces informations sont précieuses pour déterminer les axes d’amélioration à apporter à votre dossier pour réitérer votre demande de crédit auprès de la même banque, ou avant de solliciter d’autres établissements.

Faire appel à un courtier

Les courtiers aident à négocier auprès des banques et permettent à de nombreux foyers de décrocher leurs crédits immobiliers. Ces professionnels connaissent bien les rouages des établissements bancaires et optimisent les dossiers de leurs clients pour mettre toutes les chances de leur côté. Faire appel à un courtier à un coût, mais celui-ci peut être compensé par les économies réalisées.




Accroître l’apport personnel

Pour un crédit immobilier, les banques apprécient un apport personnel au moins égal à 10 % de la valeur du logement. Il permet aussi de réduire l’échéancier de l’emprunteur et d’obtenir un meilleur taux. Pour augmenter cet apport, certains particuliers utilisent une donation d’une personne de leur famille. On peut aussi débloquer son épargne salariale pour l’achat d’une résidence principale. Il y a également le plan épargne logement (PEL) qui sert à constituer au fil des années une épargne pour financer un projet de construction ou d’achat d’un logement.

Réduire son taux d’endettement

En moyenne, les banques n’accordent pas de prêt immobilier lorsque le taux d’endettement dépasse 33 %. Dans la mesure du possible, solder l’ensemble des crédits en cours de remboursement va réduire ce taux. Le rachat de crédit est une solution. Car on regroupe tous les crédits, on les rembourse à taux unique et l’on ne règle qu’une seule mensualité chaque mois. On peut aussi réduire son taux d’endettement en limitant les dépenses non vitales, et en renégociant les contrats d’assurance et de téléphonie pour réduire les charges par exemple.

Effacer un découvert bancaire

Les banques étudient les relevés de comptes sur les mois qui précèdent la demande de crédit immobilier. Si le solde est débiteur, le mieux est de rembourser le découvert avant d’envoyer une demande de crédit. Équilibrez vos dépenses en faisant le point sur vos rentrées d’argent chaque mois, vos dépenses vitales et accessoires. En éliminant ou en réduisant certaines dépenses, et en mettant en place des budgets, on peut réaliser de belles économies et parfois même épargner.

Se renseigner sur le PTZ pour un premier achat

Sous conditions, les particuliers qui ont un premier projet de construction ou d’achat de logement peuvent bénéficier d’un prêt à taux zéro (PTZ). Les revenus du bénéficiaire ne dépassent pas un seuil qui diffère selon la zone où le logement se situe et le nombre de personnes dans le foyer. Soit l’emprunteur n’a pas été propriétaire durant les deux dernières années qui précèdent son projet, soit il s’agit d’un premier achat de résidence principale.