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Index de l'égalité professionnelle femmes/hommes : les entreprises en léger progrès

Depuis 2019, certaines entreprises ont l’obligation de publier leur index d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Et les notes dévoilées cette année augmentent en moyenne d'un point par rapport à celles de l'an dernier.
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À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le ministère du Travail présente l’index de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Si en règle générale des progrès sont observés, certains indicateurs sont encore à la traîne.

Index de l’égalité professionnelle femmes/hommes : les entreprises en léger progrès

Index de l’égalité professionnelle hommes/femmes, quèsaco ?

Imaginé en 2018, l’index de l’égalité professionnelle a été créé pour mettre fin aux inégalités salariales entre les hommes et les femmes. Pour rappel, toutes les entreprises ayant au moins 50 salariés doivent publier leur index chaque 1er mars.

Concrètement, il est basé sur 100 points et se calcule en fonction :

  • de la différence de rémunération entre les femmes et les hommes (40 points) ;
  • du nombre d’employées qui ont été augmentées après leur congé de maternité (15 points) ;
  • de la différence entre le pourcentage d’hommes et de femmes qui ont obtenu une augmentation dans l’année (20 points) ;
  • du nombre de femmes dans les 10 plus hauts salaires de l’entreprise (10 points) ;
  • du nombre de promotions accordées aux femmes par rapport aux hommes dans les entreprises de plus de 250 salariés (15 points)

Chaque entreprise doit atteindre une note minimale de 75 points. En dessous, elle a trois ans pour prendre des mesures correctrices. Et si elle n’arrive pas à atteindre l’objectif passé ce délai, l’amende peut monter jusqu’à 1 % de sa masse salariale.

Égalité femmes/hommes : la note moyenne atteint les 85 points

Cette année, 70 % des entreprises de plus de 50 salariés ont publié leur index de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Pour rappel, les sociétés qui y dérogent risquent une amende.

En moyenne, la note s’élève à 85 points, c’est-à-dire 10 points de plus que le minimum demandé, en progression d’un point par rapport à 2020. Dans le détail, seuls 2 % des entreprises ont décroché la note de 100. A contrario, 53 entreprises qui ont entre 250 et 1 000 salariés n’ont pas réussi à atteindre les 75 points pour la troisième année consécutive. De fait, elles s’exposent à des sanctions.

De plus, sur les 5 indicateurs, 2 sont à la traîne : le nombre de salariées augmentées après un congé de maternité et la parité dans les 10 plus grosses rémunérations. Dans le premier cas, 13 % des entreprises, soit 3 000 sociétés n’ont pas respecté l’obligation légale d’augmenter le salaire des femmes et dans le deuxième, la parité n’est observée que dans 26 % des firmes.

Pour mémoire, toutes les notes des entreprises de plus de 250 salariés sont publiées sur le site du ministère du Travail. Un décret devrait prochainement forcer les entreprises à publier leur note sur leur site de manière compréhensible et visible.