Le personnel qui a accueilli les enfants de soignants va recevoir une prime
En avril dernier, alors que les établissements scolaires avaient fermé leurs portes en raison de la propagation de l’épidémie, un service d’accueil volontaire avait été mis en place pour les enfants de certaines professions indispensables à la gestion de l’épidémie de Covid-19. Pour les remercier de leur mobilisation, ces travailleurs volontaires vont recevoir des indemnités journalières. Un arrêté et un décret publiés au Journal officiel le 2 juillet précisent les modalités de cette prime.
Une indemnité journalière de 75 € brut
Cette indemnité journalière sera versée aux agents publics qui relèvent du ministère de l’Éducation nationale. De même, les maîtres délégués et maîtres agréés qui exercent dans un établissement privé sous contrat pourront bénéficier de ce coup de pouce financier.
Toutefois, comme le prévoit le décret, cette indemnité journalière ne concerne que des périodes spécifiques. Concrètement, il faut avoir assuré l’accueil des enfants « entre le 6 et 10 avril 2021 et entre le 26 et 30 avril 2021 ».
Le texte précise également le montant de cette prime. Il sera de 75 € brut par jour de travail. Et en cas de demi-journée de travail, la rémunération est de 37,50 € brut.
Quelles sont les professions indispensables à la gestion de l’épidémie ?
Pour mémoire, l’exécutif avait publié en avril dernier la liste de toutes les professions considérées comme étant indispensables à la gestion de l’épidémie de Covid-19. Ainsi, l’ensemble du personnel des établissements de santé était concerné. De même, ceux qui travaillaient dans la filière de dépistage de la Covid-19 (laboratoires d’analyse, centres de dépistage, etc.), ou dans un service de vaccination ont pu laisser leur enfant dans un établissement scolaire à l’occasion du troisième confinement.
Les enfants des salariés des sites de production, des forces de l’ordre, des pompiers professionnels, des surveillants pénitentiaires, des douaniers, mais également des professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse ont également pu bénéficier de ce dispositif.
Les petits d’enseignants ou de professionnels des établissements scolaires et qui travaillaient pour assurer ce service minimum d’accueil et ceux des agents des services de l’État en charge de la gestion de crise ont aussi pu profiter de ce service.
Enfin, d’autres professions étaient concernées par cette solution de garde : les psychomotriciens, les orthophonistes, les sages-femmes, les pharmaciens, les médecins, les infirmiers diplômés d’État, les chirurgiens-dentistes, les biologistes, les masseurs kinésithérapeutes, les aides à domicile, ou encore le personnel des EHPAD.