Port du masque en entreprise : quels métiers bénéficient d'une dérogation ?
Depuis le 1er septembre 2020, le port du masque en entreprise est devenu obligatoire de manière systématique. L’employeur est responsable du respect de cette mesure prise par le gouvernement au sein de son entreprise. Considéré comme un équipement de protection individuelle (EPI), le masque doit être fourni aux salariés par l’employeur. Toutefois, des dérogations du port du masque systématique existent selon les métiers.
Les situations où le port du masque est obligatoire en entreprise
Pour ralentir la propagation du coronavirus et protéger chaque personne sur son lieu de travail, le gouvernement a imposé le port du masque systématique en entreprise. La décision a été prise selon les recommandations du Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Elle vise également à protéger les proches des employés, auxquels sont en contact à leur domicile.
Ainsi, le port du masque est systématiquement obligatoire dans les lieux suivants :
- salles de réunions ;
- couloirs ;
- open-space, etc.
Sont ainsi concernés tous les espaces clos où se trouvent plusieurs personnes.
Les dérogations où le port du masque est obligatoire en entreprise
Pour améliorer les conditions de travail de certains salariés, mais aussi pour un employé se trouvant seul dans un bureau, le gouvernement a prévu plusieurs types de dérogations.
Salariés avec bureau individuel
Le métier n’est pas le seul facteur pouvant influencer le port du masque en entreprise. Ainsi, un assouplissement des règles est prévu par le gouvernement pour tout salarié travaillant dans un bureau individuel. Lorsqu’il est seul dans son bureau, le salarié concerné peut ôter son masque. Si un collègue rentre dans son bureau, il doit toutefois le remettre.
Personnes effectuant des efforts physiques intenses
Autre cas de figure : le gouvernement prévoit aussi des dérogations pour les personnes effectuant des efforts physiques intenses. Attention toutefois, cette dispensation est réglementée. Ainsi, pour que le retrait du masque soit réellement effectif, les conditions d’aération doivent être respectées. Il en va de même pour les conditions de ventilation spécifiées par les réglementations en vigueur.
De plus, pour que les salariés effectuant des efforts physiques intenses soient véritablement autorisés à retirer leur masque, ils doivent porter des visières de protection et respecter les distanciations sociales. L’accès à la zone de travail est alors limité en nombre de personnes par rapport à l’espace disponible.
Bureaux partagés
Selon le niveau de circulation du coronavirus dans le département, certains salariés peuvent parfois être autorisés à retirer leur masque de manière temporaire dans les bureaux partagés.
Pour les zones soumises au couvre-feu, aucune dérogation n’est possible dans les lieux clos et partagés. Dans les zones vertes, oranges et rouges, la dérogation reste temporaire. Une visière et des écrans de protection doivent alors remplacer le masque. Dans les zones rouges, en plus des précédents critères, chacun doit disposer d’un espace de 4 m² autour de lui pour être autorisé à retirer son masque.
Un salarié en télétravail chez lui n’a pas besoin de porter le masque et participe au ralentissement de la propagation du virus COVID-19. Ce nouveau mode de travail est à fortement privilégier depuis l'annonce faite par le président de la République, Emmanuel Macron, le 28 octobre 2020.