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Coquille Saint-Jacques : les règles d'étiquetage

Quelles sont les règles d'étiquetage incombant au vendeur de coquilles et noix de Saint-Jacques ? Comment identifier l'origine du produit pour le consommateur ?
Sommaire

Sous l’appellation Saint-Jacques, sont regroupés différents types de mollusques appartenant à la même famille. Vous pouvez donc retrouver sous ce titre, en fonction de son origine, des produits de taille, d’aspect et de goût très différents. Nous décrivons ici l'utilisation de l'appellation Saint-Jacques et les obligations des commerçants concernant l'étiquetage de leurs produits.

Coquille Saint-Jacques : les règles d’étiquetage



L'appellation Saint-Jacques : les principes

À l’origine, l’appellation coquille Saint-Jacques désignait un mollusque bivalve de la famille des pectinidés dont le nom scientifique est Pecten maximus. En Europe, on les localise principalement sur les côtes irlandaises, anglaises et françaises. Elles sont également présentes en Italie.

Désormais, l’appellation a été élargie à d’autres espèces de la même famille comme les pétoncles ou les vanneaux. Il est donc possible de trouver dans le commerce des coquilles Saint-Jacques venant d’autres pays (Canada, Chine).

La Pecten maximus reste la plus recherchée des gastronomes. Elle est reconnaissable à sa grande taille et à sa valve supérieure totalement plate. Afin d’aider le consommateur dans son choix, un étiquetage précis a été instauré.

Commerce : les règles d’étiquetage de la Saint-Jacques

L’étiquetage du produit doit préciser sa dénomination (coquille Saint-Jacques ou noix de Saint-Jacques si la chaire a été décortiquée), son nom scientifique (nom latin) et son mode de production (capture ou élevage). L'étiquetage du produit doit également mentionner la zone de capture ou le pays d’élevage (exemple : Atlantique nord) et le nom du pays d’origine. Il est donc plus simple de différencier les différentes espèces de coquilles Saint-Jacques : Pecten maximus (France), Platopecten magellanicus (Canada), Argopecten purpuratus (Chili) ou Clamys farreri (Chine).

Concernant la vente de produits préparés, le traitement subi par le produit doit être clairement indiqué. La liste des ingrédients doit également contenir le pourcentage d’eau ajouté, ainsi que la liste des éventuels additifs utilisés.