Fausses promotions, colis, calendrier... comment déjouer les arnaques avant Noël ?
Faux calendriers, problèmes de colis, promotions frauduleuses, entre le Black Friday et Noël, les arnaques sont assez nombreuses en période de fin d’année. Faisons le point sur les plus récurrentes et comment faire pour les éviter.
Les faux calendriers
Il n’est pas rare que des personnes malveillantes se faisant passer pour des éboueurs, des pompiers ou autres agents du service public viennent frapper à votre porte avec un calendrier à vendre. La plupart des gens vont alors donner un petit billet. Cependant, il existe beaucoup d’arnaques aux faux calendriers, et ce, dans la France entière.
Afin d’éviter ce type de piège, sachez que les agents sont toujours par deux et vêtus d’un gilet orange ou jaune. Il vous est aussi possible de leur demander leur carte professionnelle afin de décliner leur identité et prouver leur rattachement à l’organisme public pour lequel ils démarchent. En cas de doute, il est conseillé d’appeler la police municipale ou la gendarmerie.
Les arnaques de colis
Les faux SMS ou mails
« Votre colis est bloqué sur notre plateforme de distribution, car il n’a pas été suffisamment affranchi. Afin de débloquer la situation, merci de cliquer sur le lien ci-après. » Ce type de mail ou de SMS est très courant. Les fraudeurs demandent alors soit de rappeler un numéro, soit de régler une certaine somme afin de débloquer la situation. Bien sûr, si vous n’avez rien commandé, il est facile de faire fi du phishing. En revanche, en période de Black Friday ou de Noël où les commandes en ligne sont nombreuses, il peut s’avérer difficile de faire la part des choses.
Sachez qu’aucun transporteur ne demande de l’argent en plus des frais de port déjà versés. En cas de réception d’un tel message ou mail, contactez l’entreprise de transport afin d’obtenir des informations. Ne cliquez sur aucun lien présent tant dans le SMS que dans le mail. Enfin, rendez-vous sur le site cybermalveillance.gouv.fr pour signaler l’arnaque.
Les frais de douane
C’est une nouveauté. Depuis juillet 2021, des frais de douane sont imputés à certains colis provenant de l’étranger. Des personnes malintentionnées se font alors passer pour des agents de douane et réclament le paiement des taxes douanières par SMS ou mail. Le destinataire est invité à cliquer sur un lien vous conduisant vers un faux site de douanes dans le but de régler la somme demandée.
Les services de douane ne contactent jamais un client afin de lui demander le règlement de taxes. Ils le font seulement lorsqu’ils décèlent un produit dangereux ou interdit afin de prévenir de sa saisie.
L’annulation d’une commande très élevée
« Votre commande d’un montant de 1 980,89 euros a bien été prise en compte. Si vous n’êtes pas à l’origine de cette commande, vous pouvez l’annuler en cliquant ici. » Voici le genre de mail que vous pourriez recevoir et bien entendu, il va vous faire réagir. C’est là tout le but. La plupart des consommateurs vont cliquer sur le lien afin d’annuler la commande (qu’ils n’ont jamais passée) et seront alors invités à saisir leurs informations bancaires afin d’obtenir le remboursement. Or, une fois celles-ci communiquées, il est déjà trop tard…
Afin d’éviter le piège, il est conseillé de se rapprocher de l’enseigne qui vous a envoyé le mail et de demander des informations complémentaires. Si rien n’est à signaler de leur côté, alors il ne vous reste plus qu’à détruire le mail.
Le piège du dropshipping
Certes, la tendance pour les achats de Noël est plutôt à l’achat sur les sites français. Pour autant, ce n’est pas forcément une garantie. En effet, certains ne sont pas très scrupuleux et proposent des produits sur leur site vitrine alors qu’ils n’ont aucun stock. Ils s’approvisionnent en règle générale à l’étranger, sur des plateformes où lesdits produits sont vendus à des sommes dérisoires, puis les revendent jusqu’à 10 fois le prix d’acquisition. Cette technique porte le nom de dropshipping et bien qu’elle soit montrée du doigt par les dérives qu’elle représente, elle reste parfaitement légale.
La pratique s’est démocratisée sur les réseaux sociaux, notamment par le biais d’un grand nombre d’influenceurs. Les articles sont souvent de piètre qualité et le client se rend compte, une fois le produit reçu, qu’il ne vaut pas du tout le prix qu’il l’a payé.
Afin d’éviter ce genre d’arnaque, il est bon de comparer un produit, surtout si vous en avez vu la publicité sur les réseaux sociaux ou via des comptes très suivis. Avec un minimum de recherches, vous vous rendrez vite compte de la supercherie.
